Et oui, la revoilà, mon hernie discale... Génial pour bien finir un voyage...
Retour en force bien douloureux de ce handicap... Les 3 dernières semaines de mon voyage : ni surf, ni promenade, peu de sorties, et heureusement que mes nouveaux petits camarades du monde entier rencontrés a l'Hôtel Mayflower de Puerto Escondido m'ont bien aidé (à faire mes courses, à cuisiner pour moi, parce que debout au bout de 5 minutes, ça fait mal !, et même à porter mon petit sac à dos quand je me décidais à me trainer jusqu'à la plage la plus proche...), parce que sinon la déprime n'aurait pas été loin...
J'ai cherché à Masunte (presque deux heures de bus et de combi : transport collectif en "truck" : les chanceux assis à coté du chauffeur, les autres assis ou debout derrière dans la benne...) "el quiropractico norteamericano" qui fait des miracles et qui remet tout le monde sur pieds, d'après un chauffeur de taxi de Puerto Escondido. Je me suis trainé dans tout le mini-village au bord de l'eau (même pas envie de me baigner sur cette nouvelle plage, tellement j'avais mal, c'est vous dire !), personne ne le connaissait... Ah zut alors, tout ça pour ça... Ah, si enfin, il s'appelle "Juan" ("Estas segura que el es norteanmericano ? Si, si" Bon, on verra bien...) et il habite à coté de la fabrique de cosmétiques... Bon, j'y vais, enfin, je m'y traine... Ah, en plus il habite derrière la route, en haut d'une jolie petite colline, dont seul l'espoir d'un prochain soulagement me permit l'ascension, parce que franchement l'escalade avec une hernie discale enflammée, c'est jouissif...
Et la je tombe sur Giacomo, Italien sympa, masseur de son etat, mais pas "quiropractico" du tout, qui m'annonce qu'il a entendu parlé de Juan, parti depuis décembre on ne sais où... Genial !
Bon, puisque je suis là, autant me faire masser, ça détendra le dos au moins.
Effectivement au bout d'une heure de massage, Giacomo m'a soulagé de 300 Pesos et débarrassé de 2 ou 3 bonnes contractures dans le dos, mais l'hernie, elle est toujours là, pas de miracle, ça s'en va pas comme ça, et le voyage de retour dans un bus aux fauteuils bien défoncés annule les effets de ma séance de massage... Il me faudra attendre de rencontrer "el Salvadorenio" pour me faire craquer les os, mais ça je vous le raconterai une autre fois...
J'ai 'impression d'avoir l'âge de mon copain sur la photo... (avec les plumes en moins...)
El tiempo no pardona, comme on dit ici...
(PS : si un lecteur de ce blog parle vraiment espagnol, parce que moi je fais semblant, surtout qu'il n'hésite pas à me dire, discrètement, s'il y a des fautes et tout et tout. Mais discrètement, on est bien d'accord...)