mercredi 23 mai 2007

Voilà ce que j'écrivais avant de remonter dans l'avion... Foutue hernie...

J'ai tout tenté : le masseur italien du coin (qui m'a soulagé de 300 pesos en un rien de temps, j'aurais du me méfier...), le chiropracteur salvadorien, El Salvadorenio, qui m'a recommandé de boire du jus de céleri après m'avoir fait craquer les os dans tous les sens..., l'acupuncteur mexicain qui a joué au fléchette avec mon dos et mes mollet, mais comme ça ne l'amusait guère et que sa salle d'attente ne désemplit pas de la journée (c'est bon signe...) il ne m'a gardé que 5 minutes 30 (parce que je comprends pas tout en espagnol et qu'il faut répéter, c'est pour ça que c'était si long...) et m'a bien soulagé de 500 Pesos (les prix montent !), j'ai essayé le Voltarène, un autre médicament du coin, la traditionnelle picouze dans les fesses accompagnée de médicaments homéopathiques prescris par le toubib de Puerto Escondido (lui aussi soulage généreusement, les portefeuilles au moins, puisqu'il facture la consultation et les médocs...), bref, je n'ai pas encore trouvé de sorcier Yaqui, mais on ne sais jamais, il me reste encore 2 jours... En attendant le Mezqual, avec ses petits scorpions immergés dans l'alcool, "ça va te soulager", me promet "Chino" (le frisé en espagnol; quel humour...). Effectivement, après 3 ou 4 quatre "shoots", quelques margaritas, je m'endormais beaucoup mieux...

mardi 22 mai 2007

Aie, aie, aie, ça fait mal...

Et oui, la revoilà, mon hernie discale... Génial pour bien finir un voyage...
Retour en force bien douloureux de ce handicap... Les 3 dernières semaines de mon voyage : ni surf, ni promenade, peu de sorties, et heureusement que mes nouveaux petits camarades du monde entier rencontrés a l'Hôtel Mayflower de Puerto Escondido m'ont bien aidé (à faire mes courses, à cuisiner pour moi, parce que debout au bout de 5 minutes, ça fait mal !, et même à porter mon petit sac à dos quand je me décidais à me trainer jusqu'à la plage la plus proche...), parce que sinon la déprime n'aurait pas été loin...
J'ai cherché à Masunte (presque deux heures de bus et de combi : transport collectif en "truck" : les chanceux assis à coté du chauffeur, les autres assis ou debout derrière dans la benne...) "el quiropractico norteamericano" qui fait des miracles et qui remet tout le monde sur pieds, d'après un chauffeur de taxi de Puerto Escondido. Je me suis trainé dans tout le mini-village au bord de l'eau (même pas envie de me baigner sur cette nouvelle plage, tellement j'avais mal, c'est vous dire !), personne ne le connaissait... Ah zut alors, tout ça pour ça... Ah, si enfin, il s'appelle "Juan" ("Estas segura que el es norteanmericano ? Si, si" Bon, on verra bien...) et il habite à coté de la fabrique de cosmétiques... Bon, j'y vais, enfin, je m'y traine... Ah, en plus il habite derrière la route, en haut d'une jolie petite colline, dont seul l'espoir d'un prochain soulagement me permit l'ascension, parce que franchement l'escalade avec une hernie discale enflammée, c'est jouissif...
Et la je tombe sur Giacomo, Italien sympa, masseur de son etat, mais pas "quiropractico" du tout, qui m'annonce qu'il a entendu parlé de Juan, parti depuis décembre on ne sais où... Genial !
Bon, puisque je suis là, autant me faire masser, ça détendra le dos au moins.
Effectivement au bout d'une heure de massage, Giacomo m'a soulagé de 300 Pesos et débarrassé de 2 ou 3 bonnes contractures dans le dos, mais l'hernie, elle est toujours là, pas de miracle, ça s'en va pas comme ça, et le voyage de retour dans un bus aux fauteuils bien défoncés annule les effets de ma séance de massage... Il me faudra attendre de rencontrer "el Salvadorenio" pour me faire craquer les os, mais ça je vous le raconterai une autre fois...
J'ai 'impression d'avoir l'âge de mon copain sur la photo... (avec les plumes en moins...)
El tiempo no pardona, comme on dit ici...
(PS : si un lecteur de ce blog parle vraiment espagnol, parce que moi je fais semblant, surtout qu'il n'hésite pas à me dire, discrètement, s'il y a des fautes et tout et tout. Mais discrètement, on est bien d'accord...)

Surf on the rocks...

Et non, c'est pas des blagues...
D'ailleurs même les locaux observent attentivement le spot avant de se lancer...
Mais quel supplément d'adrénaline au take-off, quand on est juste en face de ces rochers et qu'il faut se lancer...
Pas étonnant que j'ai abimé 3 fois ma planche sur les rochers (Dieu merci, moi, je n'ai jamais rien touché, ou alors du bout du pied). Ensuite je me suis bien tordu le dos, mais ça c'est une autre histoire, et rien à voir avec les rochers...
En fait la vague déplace tellement d'eau que le corps flotte bien au dessus des rochers. Il faudrait vraiment être mal placé pour se faire coincer entre la vague et le rocher. La planche, elle, beaucoup plus légère, a moins d'inertie et se retrouve emportée plus facilement contre les surfaces dures et résistante de la pierre... Vive les "Point Breaks" !!!

C'est fini, mais quand y en a plus, y en a encore...

Et oui, les meilleures choses ont une fin : je suis rentré. (Benoit, je te laisse donc seul dans les 2 Amériques, en bon lâcheur...) La photo prise à Roissy en atteste, avec pour ceux qui doutent encore, un Parisien qui fait la gueule en arrière plan ! Si c'est pas une preuve, ça!!!
Et bien ça fait tou drôle de retrouver la terre de nos ancêtres, où tout est propre, moderne, rangé, presque trop bien organisé.
Fini le joyeux bordel mexicain, les routes encombrées, où raisonnent les coups de klaxon, où personnes ne sait qui a la priorité, où les embouteillages monstrueux ravalent Paris au rang d'une ville de province... Fini la chaleur provocant la transpiration dès le saut du lit, le short et le stongues toutes la journée, les palmiers et les plages somptueuses, fini les "Hola Que tal !" et les "What's up !" (Et oui, le touriste allemand, australien, américain, belge ou tchèque utilise l'anglais, c'est tellement plus simple pour tout le monde...), finis les tacos, les "mariscos", les tamales, et autres spécialités souvent épicées, mais tellement savoureuses...
Fini le surf dans des eaux à 20-25°, fini la découverte de paysages tant ruraux qu'urbains magnifiques. Et surtout, fini cette incroyable hospitalité des Mexicains envers les Etrangers, qui m'a suivi jusque dans l'avion, où mon voisin m'a fait promettre de lui rendre visite à Mexico à mon prochain passage, après seulement quelques heures de conversation...
Alors un seul mot : "Hasta luego Mexico, regresso pronto !", et un grand merci tout particulièrement à Jacqueline et à Pierre-Yves pour leur accueil.
Ami lecteur, je m'adresse à toi Benoit, le plus fidèle et le plus assidu (allez, c'est valable pour les autres, s'il y en a...), je me réserve le droit de faire vivre ce blog depuis Issy, d'y ajouter des photos et des textes, parce que j'ai tellement de choses à partager sur ce voyage... Alors, un petit coup d'oeil de temps en temps, on ne sait jamais...

mercredi 9 mai 2007

Du Surf, encore du Surf, toujours du Surf !

Et oui, après tout, je suis un peu parti pour ça : surfer... Et ici, des spots et des vagues, c'est pas ça qui manquent ! Quoique, le Pacifique a fait preuve d'une certaine faitnéantise et la taille des vagues proposées laissait un peu à désirer certains jours. Le spot de La Punta constitue une valeur sure : meme avec un tout petit swell de rien du tout ("♪ 30cm, ça fait pleurer ♪ " pour ceux qui connaissent la chanson...) on arrive à se lever et à prendre une petite vague ou deux. Avec un long board bien entendu...

Reste les longues séances de sieste-bronzage sur la plage. Et oui, ça fatigue le surf... Et rien de meilleur qu'une petite noix de coco pleine d'eau bien fraiche, qui ensuite fait office de dessert quand on l'ouvre complètement et que l'on en savoure la chaire... Précaution indispensable avant toutes ces activités ludiques : s'enduire le corps de crème solaire, indice 60 s'il vous plait, j'ai horreur des coups de soleil. De plus, sur l'eau, avec la réverbération, ça tape fort... Ne l'oublions pas, le soleil n'est pas notre ami, et ici, dès 2 H de l'après-midi il chauffe tellement le sable blanc des plages paradisiaques qu'il est impossible de marcher pieds nus sans se brûler la plante des pieds...

Il faut en vouloir pour surfer, on ne dirait pas comme ça...

Heureusement il y a plein d'autres réconforts après le surf, comme les délicieuses huitres de "la Pantera" dont je vous conterai l'histoire prochainement...

Le jour ou il fallait y etre, pour une fois...

... j'y étais ! La photo se passe de commentaire, il ne vous manque plus la chaleur, la musique : tambours et conchas (des dizaines de coquillages attachés aux chevilles des danseuses et danseurs) qui rythme le tout, et vous y etes...
Alors fermez les yeux et revez 30 secondes...
Pour moi c'était il y a deux mois déjà, à San Miguel de Allende, une perle perdu dans la sierra...

O Neigaïshimas ! (Pour connaisseur only !)

Ah ben ça alors, un Club d'Aïkido à Cozumel !
Merci encore à Jean-Pierre (de Scuba Gamma), et donc Merci à Betty pour le tuyau. Evidement, tel que l'a dit un célèbre auteur britannique, "Je résiste à tout sauf à la tentation".
Me voilà donc en short et en t-shirt sur le tatami. De toute façon, en dehors de Jean-Pierre, le prof, personne ne revet la tenue adéquate : l'un des élève, arrivé 10 minutes après le début du cours (j'étais à l'heure, faute d'etre correctement vetu...) est en short / t-shirt comme moi, le deuxième et dernier élève (arrivé 30 minutes aprèson camarade), lui arbore une tenue de karatéka toute noire, du plus bel effet. Mais peut importe, l'important est de participer dans la joie et la bonne humeur...
Echauffement à la FFAB, on travaille les énergies. Jean-Pierre a suivi Tamura Sensei pendant 20 ans, il habitait à coté de son dojo...
Suivent 2 heures de tanto, si, si, on l'a fait. Avec des trucs jamais vus (pourtant j'essaie d'etre attentif lors des révisions de passage de grade...), des trucs à la FFAB, des entrées directes en Irimi et des attaques toutes nouvelles pour moi. Je suis certain que meme Rachid il a pas ça dans son grimoire secret... Et tout ça avec des élèves bien durs, bien rigides... (Quelle surprise pour eux de me voir partir en chute enlevée !!! Pas l'habitude de voir ça à Cozumel...)
Heureusement que Jean-Pierre m'a montré 4 ou 5 trucs que je ressortirais, à l'occasion, dès que Stéphane aura le dos tourné !!!
En tout cas, bravo à Jean-Pierre qui a monté son club à l'autre bout du monde, et merci de m'avoir si gentillement accueilli. Malgré les différences dans la pratique, l'esprit reste le meme, et l'accueil prouve une réelle générosité, une sincérité qui devrait toujours se trouver au coeur de notre pratique.

Emeute à Cozumel...


Et oui, une grande blonde au Pays des Mayas, c'est loin de passer inaperçu...
Première soirée à Cozumel, nous décidons, Emma et moi (qui voyageons ensemble depuis quelques jours), de faire un tour de la ville, de sortir prendre un verre. 
Et, comme toutes nos fringues de routards ont une odeur plus que douteuse et un aspect encore moins attirant, et bien, Emma met sa jolie robe toute blanche, et moi ma jolie chemise toute propre, bref, nos seuls vêtements mettables en ville...
Nous découvrons, dans une petite rue légèrement en dehors du centre, du genre de celles ou les "gringos" ne s'aventurent que rarement ("Is it safe here ?"), un petit bar bien sympa, couleur locale, musique locale.

Mais au premier coup d’œil, que des locaux, pas de "locales" : aucune femme visible dans cet endroit pourtant bien avenant... 
"Euh, Emma es-tu certaine de vouloir entrer ici ?
Elle n'a rien remarqué, si ce n'est la bière à 10 Pesos et la musique typique...
Nous rentrons donc... Tout juste si la musique ne s’arrête pas... Les respirations de plus d'un mâle en présence, elles, se bloquent immédiatement : Six pieds de Canadienne (Et oui, la Canadienne, ça se mesure en pieds, car malgré l'adoption du système métrique depuis des décennies, les tailles résistent et s'expriment en pieds. En gros, 1m83 chez nous...), six pied donc de blonde aux yeux bleus, ça fait son effet dans notre petit bar local.

Heureusement il est encore tôt, les manifestations d’intérêt se limitent à des regards bien appuyés. (Le nombre de torticoli a subitement grimpé en ville ce soir là...)
Emma se rend compte, enfin, qu'elle est la seule représentante de la population féminine dans ce lieu de détente... 
Ce qui ne dure pas car plusieurs groupes mixtes se joignent à la joyeuse ambiance de l'endroit. A la table qui jouxte la notre, 3 locaux, au physique bien maya : petite taille (ah, oui, on dit les Mayas, surtout ceux du Yucatan, petits. Au marché de Merida, j'ai eu, pour la 1ère fois de ma vie l'impression d’être un géant : je dépassais tout le monde, sans exception, d'une bonne tête au moins !!! Incroyable...), revenons au physique de nos 3 Mayas : teint mat et yeux et cheveux foncés, poils épars sur le menton, surement des Yucatecos, montrent un ostensible intéret pour cette Marilyn Monroe plus vraie que nature, et tellement plus réelle que les images aperçues sur des écrans de télévision ou de cinéma...
Au fur et à mesure que la soirée avance, les verres se vident et l'alcool qu'ils contenaient passe dans le sang des de plus en plus joyeux et entreprenants consommateurs, qui se gênent de moins en moins pour lorgner la grande blonde en robe blanche mettant en valeur ses formes bien féminines... 

A tel point qu'à un moment, notre voisin de table, l'un des trois Mayas, n'en pouvant plus, prend son courage à 2 mains, son verre dans la troisième, se retourne et dans le brouhaha général, faisant preuve d'un courage admiré par ses 2 compagnons de soirée, s'adresse directement à MOI !!! 
Prudent, le gars, du coup que je sois du genre jalous et protecteur... (Je fais quand même allègrement 2 têtes de plus que lui...) Et puis au Mexique, c'est comme ça, une femme avec son "Novio" (petit ami ou fiancé, c'est selon...), ça se respecte.
Nous entamons donc une conversation laborieuse en anglais, puis en espagnol (parce que malgré mon faible niveau dans la langue de Cervantes, ça passe beaucoup mieux), et dans un élan de générosité je présente Emma à mon nouvel ami (parce qu'on est ami, c'est un fait...), en précisant qu'elle est une amie de voyage et non "mi nobia", ce qui change tout, évidemment !
Lui qui n'attendait que ça pour lui adresser la parole.
A partir de là, tout s'accélère : Les 2 autres compères se joignent à nous, les bières affluent sur notre table, au fur et à mesure que l'information du célibat d'Emma se diffuse (ça a pris environ 3 minutes !), chacun souhaitant offrir sa bouteille à la Marilyn canadienne, un petit mot doux, griffonné sur une serviette de table, sera même remis (accompagné d'une bière !) à Emma par le serveur de la part d'un consommateur transis d'amour... Rapidement tous largement imbibés, l'ambiance devient de plus en plus cordiale, et, comme le montre les photos, nos Yucatecos (enfin seulement le + téméraire, parce que les 2 autres sont trop saouls pour tenter quoique que ce soit...) n'hésitent plus à monter à l’assaut de la grande blonde, de lui coller des bisous à la bière sur les joues...

 "Il faut absolument que je vous présente mon fils (et accessoirement ma femme !)" braille notre ami, "Demain, promis, vous venez déjeuner à la maison !". Et qu'il insiste, qu'il nous fait promettre de venir, qu'il nous le redemande 3 ou 4 fois...
J'imagine la tête de la brave mère de famille en voyant revenir son mari fin saoul, ayant dépensé au moins la moitié de son salaire (parce que le serveur, pas fou, n'a pas oublié de facturer les tournées...) et lui annonçant que demain il fallait préparer un repas digne de ce nom pour 2 invités spéciaux : une Marilyn Monroe et son compagnon de passage sur l'ile !!! Le pauvre, il a du dérouiller ferme...
(Est-ce utile de préciser qu'à part Emma et moi, le lendemain au RV, il n'y avait personne... )
Quelle soirée, et quelle soirée... Emma n'a plus jamais remis sa robe blanche...

lundi 7 mai 2007

Du surf, du Surf, du Surf...

Et oui, c'est pour ça que je suis venu à Puerto Escondido, pour SURFER !!!! 
La Mer, des vagues, cette sensation inégalable au moment du take-off de se jeter dans la pente, de se lever rapidement pour entamer une glissade d'enfer sur la vague qui pousse avec toute la force et la puissance de l'océan, cette griserie de la vitesse poussé par de un mur d'eau mobile, cette jouissance indicible des évolutions de haut en bas sur cette pente à la fois liquide et solide, et tout ça en quelques secondes seulement... Le surf de Ron, sur la photo, un "Fish" de 6 pieds et quelques, tellement rapide que les trois 1ers take-offs il est parti tout seul dans la vague me laissant barbotant dans l'eau en me demandant ce qui avait bien pu se passer... Mais ensuite, quelle rapidité, quelle facilité d'évolution sur la vague, une maniabilité incroyable... (Petite pensée pour mes amis surfeurs, Carole, Benoit et tous les autres, il faut essayer un fish, ça déménage...).

Bref, du plaisir a l'état pur, sur des sports chauds, chauds, chauds...
Et oui, Puerto Escondido s'enorgueillit de posséder parmi les 3 meilleures vagues du monde, et il est vrai qu'a Zicatela, ca jette grave : Très long beachbreak plusieurs kilomètres, les houles du Pacifique viennent se fracasser avec violence sur les bancs de sables, offrant des vagues qui, même quand leur taille parait raisonnable, possèdent une force et une puissance décourageant plus d'un surfeur (dont moi, parce qu'après 2 tentatives dont une au cours de laquelle la lèvre de la vague s'est abattu sur mon dos, pile la ou il faut pas..., je me suis limité aux autres spots du coin : La Punta et Playa Carizalillo : l'adorable crique qu'un surfeur contemple du sommet de la colline, avant d'aller se livrer aux délices du surf.), et responsable de la perte de nombreuses planches, littéralement brisées en 2 par la puissance des flots.
De plus Zicatela, en bon beach break demande une connaissance fine du site ainsi qu'une lecture de vagues irréprochable, parce qu'aux mauvais endroits ça ferme sur un bonne partie de la longueur, rendant la glisse impossible...
Les 2 autres spots, La Punta et Carizalillo représentent des exemples parfaits de "Point Break".
Non, Keanu Reeves n'y apprend pas a surfer entre deux enquêtes pour le FBI, mais les vagues brisent en rencontrant l'obstacle forme par la pointe de rochers (la Punta...) ou le croisant de la crique.
Cela produit donc des vagues déroulants toujours du même côté, des gauches en l'occurrence... 
Beaucoup plus facile à prendre que celle de Zicatela, en théorie, dont ne sait jamais ou elle vont casser. En théorie, parce que la pointe se compose essentiellement de rochers, et la vague casse précisément sur ces rochers.
Vous voyez ce que je veux dire ? Et oui, pour avoir une chance de prendre la vague, parce qu'on est pas toujours tout seul à l'eau..., il faut se placer juste en face des rochers.
Avec des milliers d'hectolitres d'eau qui viennent s'y fracasser bruyamment...
Même pas peur, euh, si, en fait je me suis découvert des trésors de prudence, enfin presque, parce que si les locaux y arrivent, j'peux bien y arriver aussi, non mais...
Eux, ils partent carrément SUR les rochers...).

Et puis, on le voit sur la photo, j'ai une planche de révolutionnaire, le poing levé, avec ça je fonce...
Plus d'une fois, en surfant après un take-off réussi, je me suis aperçu qu'entre la planche et les rochers disséminés sous l'eau il n'y avait que quelques centimètres d'eau, bien transparente, histoire de bien laisser voir ces beaux rochers bien acérés...

Chaud, chaud, chaud le surf a Mexico !

mardi 1 mai 2007

Le Mexique colonial : une Merveille !

Et oui, je n'en ai pas parlé beaucoup, mais le Mexique regorge littérallement de trésors architecturaux. De Puebla à Queretaro, en pasant par Mexico-City, Merida, San Miguel de Allende, Guanajuato, une multitude de bâtiments à patio, d'églises et de couvents parsèment les itinéraires.
Que ce soit un petit hôtel mignon, un bâtiment officiel, un musée ou une école, l'architecture témoigne sans cesse du passé colonial du pays, pour notre plus grand plaisir, donnant un charme si particulier à ces villes mexicaines...
Cette simple vue d'une église n'est qu'une illustration, à votre place je sauterais dans un avion pour découvrir ce pays fabuleux... Moi, j'y retournerai, c'est sûr !