lundi 7 mai 2007

Du surf, du Surf, du Surf...

Et oui, c'est pour ça que je suis venu à Puerto Escondido, pour SURFER !!!! 
La Mer, des vagues, cette sensation inégalable au moment du take-off de se jeter dans la pente, de se lever rapidement pour entamer une glissade d'enfer sur la vague qui pousse avec toute la force et la puissance de l'océan, cette griserie de la vitesse poussé par de un mur d'eau mobile, cette jouissance indicible des évolutions de haut en bas sur cette pente à la fois liquide et solide, et tout ça en quelques secondes seulement... Le surf de Ron, sur la photo, un "Fish" de 6 pieds et quelques, tellement rapide que les trois 1ers take-offs il est parti tout seul dans la vague me laissant barbotant dans l'eau en me demandant ce qui avait bien pu se passer... Mais ensuite, quelle rapidité, quelle facilité d'évolution sur la vague, une maniabilité incroyable... (Petite pensée pour mes amis surfeurs, Carole, Benoit et tous les autres, il faut essayer un fish, ça déménage...).

Bref, du plaisir a l'état pur, sur des sports chauds, chauds, chauds...
Et oui, Puerto Escondido s'enorgueillit de posséder parmi les 3 meilleures vagues du monde, et il est vrai qu'a Zicatela, ca jette grave : Très long beachbreak plusieurs kilomètres, les houles du Pacifique viennent se fracasser avec violence sur les bancs de sables, offrant des vagues qui, même quand leur taille parait raisonnable, possèdent une force et une puissance décourageant plus d'un surfeur (dont moi, parce qu'après 2 tentatives dont une au cours de laquelle la lèvre de la vague s'est abattu sur mon dos, pile la ou il faut pas..., je me suis limité aux autres spots du coin : La Punta et Playa Carizalillo : l'adorable crique qu'un surfeur contemple du sommet de la colline, avant d'aller se livrer aux délices du surf.), et responsable de la perte de nombreuses planches, littéralement brisées en 2 par la puissance des flots.
De plus Zicatela, en bon beach break demande une connaissance fine du site ainsi qu'une lecture de vagues irréprochable, parce qu'aux mauvais endroits ça ferme sur un bonne partie de la longueur, rendant la glisse impossible...
Les 2 autres spots, La Punta et Carizalillo représentent des exemples parfaits de "Point Break".
Non, Keanu Reeves n'y apprend pas a surfer entre deux enquêtes pour le FBI, mais les vagues brisent en rencontrant l'obstacle forme par la pointe de rochers (la Punta...) ou le croisant de la crique.
Cela produit donc des vagues déroulants toujours du même côté, des gauches en l'occurrence... 
Beaucoup plus facile à prendre que celle de Zicatela, en théorie, dont ne sait jamais ou elle vont casser. En théorie, parce que la pointe se compose essentiellement de rochers, et la vague casse précisément sur ces rochers.
Vous voyez ce que je veux dire ? Et oui, pour avoir une chance de prendre la vague, parce qu'on est pas toujours tout seul à l'eau..., il faut se placer juste en face des rochers.
Avec des milliers d'hectolitres d'eau qui viennent s'y fracasser bruyamment...
Même pas peur, euh, si, en fait je me suis découvert des trésors de prudence, enfin presque, parce que si les locaux y arrivent, j'peux bien y arriver aussi, non mais...
Eux, ils partent carrément SUR les rochers...).

Et puis, on le voit sur la photo, j'ai une planche de révolutionnaire, le poing levé, avec ça je fonce...
Plus d'une fois, en surfant après un take-off réussi, je me suis aperçu qu'entre la planche et les rochers disséminés sous l'eau il n'y avait que quelques centimètres d'eau, bien transparente, histoire de bien laisser voir ces beaux rochers bien acérés...

Chaud, chaud, chaud le surf a Mexico !

1 commentaire:

benoit a dit…

merci pour cette superbe session que j'ai savouré avec autant de plaisir que si j'y etais. Bien loin de la mer, au coeur des andes, quand une session est bien ecrite on peut reussir un beau take off!!

A bientot sur l'eau

benoit