mercredi 23 mai 2007

Voilà ce que j'écrivais avant de remonter dans l'avion... Foutue hernie...

J'ai tout tenté : le masseur italien du coin (qui m'a soulagé de 300 pesos en un rien de temps, j'aurais du me méfier...), le chiropracteur salvadorien, El Salvadorenio, qui m'a recommandé de boire du jus de céleri après m'avoir fait craquer les os dans tous les sens..., l'acupuncteur mexicain qui a joué au fléchette avec mon dos et mes mollet, mais comme ça ne l'amusait guère et que sa salle d'attente ne désemplit pas de la journée (c'est bon signe...) il ne m'a gardé que 5 minutes 30 (parce que je comprends pas tout en espagnol et qu'il faut répéter, c'est pour ça que c'était si long...) et m'a bien soulagé de 500 Pesos (les prix montent !), j'ai essayé le Voltarène, un autre médicament du coin, la traditionnelle picouze dans les fesses accompagnée de médicaments homéopathiques prescris par le toubib de Puerto Escondido (lui aussi soulage généreusement, les portefeuilles au moins, puisqu'il facture la consultation et les médocs...), bref, je n'ai pas encore trouvé de sorcier Yaqui, mais on ne sais jamais, il me reste encore 2 jours... En attendant le Mezqual, avec ses petits scorpions immergés dans l'alcool, "ça va te soulager", me promet "Chino" (le frisé en espagnol; quel humour...). Effectivement, après 3 ou 4 quatre "shoots", quelques margaritas, je m'endormais beaucoup mieux...

mardi 22 mai 2007

Aie, aie, aie, ça fait mal...

Et oui, la revoilà, mon hernie discale... Génial pour bien finir un voyage...
Retour en force bien douloureux de ce handicap... Les 3 dernières semaines de mon voyage : ni surf, ni promenade, peu de sorties, et heureusement que mes nouveaux petits camarades du monde entier rencontrés a l'Hôtel Mayflower de Puerto Escondido m'ont bien aidé (à faire mes courses, à cuisiner pour moi, parce que debout au bout de 5 minutes, ça fait mal !, et même à porter mon petit sac à dos quand je me décidais à me trainer jusqu'à la plage la plus proche...), parce que sinon la déprime n'aurait pas été loin...
J'ai cherché à Masunte (presque deux heures de bus et de combi : transport collectif en "truck" : les chanceux assis à coté du chauffeur, les autres assis ou debout derrière dans la benne...) "el quiropractico norteamericano" qui fait des miracles et qui remet tout le monde sur pieds, d'après un chauffeur de taxi de Puerto Escondido. Je me suis trainé dans tout le mini-village au bord de l'eau (même pas envie de me baigner sur cette nouvelle plage, tellement j'avais mal, c'est vous dire !), personne ne le connaissait... Ah zut alors, tout ça pour ça... Ah, si enfin, il s'appelle "Juan" ("Estas segura que el es norteanmericano ? Si, si" Bon, on verra bien...) et il habite à coté de la fabrique de cosmétiques... Bon, j'y vais, enfin, je m'y traine... Ah, en plus il habite derrière la route, en haut d'une jolie petite colline, dont seul l'espoir d'un prochain soulagement me permit l'ascension, parce que franchement l'escalade avec une hernie discale enflammée, c'est jouissif...
Et la je tombe sur Giacomo, Italien sympa, masseur de son etat, mais pas "quiropractico" du tout, qui m'annonce qu'il a entendu parlé de Juan, parti depuis décembre on ne sais où... Genial !
Bon, puisque je suis là, autant me faire masser, ça détendra le dos au moins.
Effectivement au bout d'une heure de massage, Giacomo m'a soulagé de 300 Pesos et débarrassé de 2 ou 3 bonnes contractures dans le dos, mais l'hernie, elle est toujours là, pas de miracle, ça s'en va pas comme ça, et le voyage de retour dans un bus aux fauteuils bien défoncés annule les effets de ma séance de massage... Il me faudra attendre de rencontrer "el Salvadorenio" pour me faire craquer les os, mais ça je vous le raconterai une autre fois...
J'ai 'impression d'avoir l'âge de mon copain sur la photo... (avec les plumes en moins...)
El tiempo no pardona, comme on dit ici...
(PS : si un lecteur de ce blog parle vraiment espagnol, parce que moi je fais semblant, surtout qu'il n'hésite pas à me dire, discrètement, s'il y a des fautes et tout et tout. Mais discrètement, on est bien d'accord...)

Surf on the rocks...

Et non, c'est pas des blagues...
D'ailleurs même les locaux observent attentivement le spot avant de se lancer...
Mais quel supplément d'adrénaline au take-off, quand on est juste en face de ces rochers et qu'il faut se lancer...
Pas étonnant que j'ai abimé 3 fois ma planche sur les rochers (Dieu merci, moi, je n'ai jamais rien touché, ou alors du bout du pied). Ensuite je me suis bien tordu le dos, mais ça c'est une autre histoire, et rien à voir avec les rochers...
En fait la vague déplace tellement d'eau que le corps flotte bien au dessus des rochers. Il faudrait vraiment être mal placé pour se faire coincer entre la vague et le rocher. La planche, elle, beaucoup plus légère, a moins d'inertie et se retrouve emportée plus facilement contre les surfaces dures et résistante de la pierre... Vive les "Point Breaks" !!!

C'est fini, mais quand y en a plus, y en a encore...

Et oui, les meilleures choses ont une fin : je suis rentré. (Benoit, je te laisse donc seul dans les 2 Amériques, en bon lâcheur...) La photo prise à Roissy en atteste, avec pour ceux qui doutent encore, un Parisien qui fait la gueule en arrière plan ! Si c'est pas une preuve, ça!!!
Et bien ça fait tou drôle de retrouver la terre de nos ancêtres, où tout est propre, moderne, rangé, presque trop bien organisé.
Fini le joyeux bordel mexicain, les routes encombrées, où raisonnent les coups de klaxon, où personnes ne sait qui a la priorité, où les embouteillages monstrueux ravalent Paris au rang d'une ville de province... Fini la chaleur provocant la transpiration dès le saut du lit, le short et le stongues toutes la journée, les palmiers et les plages somptueuses, fini les "Hola Que tal !" et les "What's up !" (Et oui, le touriste allemand, australien, américain, belge ou tchèque utilise l'anglais, c'est tellement plus simple pour tout le monde...), finis les tacos, les "mariscos", les tamales, et autres spécialités souvent épicées, mais tellement savoureuses...
Fini le surf dans des eaux à 20-25°, fini la découverte de paysages tant ruraux qu'urbains magnifiques. Et surtout, fini cette incroyable hospitalité des Mexicains envers les Etrangers, qui m'a suivi jusque dans l'avion, où mon voisin m'a fait promettre de lui rendre visite à Mexico à mon prochain passage, après seulement quelques heures de conversation...
Alors un seul mot : "Hasta luego Mexico, regresso pronto !", et un grand merci tout particulièrement à Jacqueline et à Pierre-Yves pour leur accueil.
Ami lecteur, je m'adresse à toi Benoit, le plus fidèle et le plus assidu (allez, c'est valable pour les autres, s'il y en a...), je me réserve le droit de faire vivre ce blog depuis Issy, d'y ajouter des photos et des textes, parce que j'ai tellement de choses à partager sur ce voyage... Alors, un petit coup d'oeil de temps en temps, on ne sait jamais...

mercredi 9 mai 2007

Du Surf, encore du Surf, toujours du Surf !

Et oui, après tout, je suis un peu parti pour ça : surfer... Et ici, des spots et des vagues, c'est pas ça qui manquent ! Quoique, le Pacifique a fait preuve d'une certaine faitnéantise et la taille des vagues proposées laissait un peu à désirer certains jours. Le spot de La Punta constitue une valeur sure : meme avec un tout petit swell de rien du tout ("♪ 30cm, ça fait pleurer ♪ " pour ceux qui connaissent la chanson...) on arrive à se lever et à prendre une petite vague ou deux. Avec un long board bien entendu...

Reste les longues séances de sieste-bronzage sur la plage. Et oui, ça fatigue le surf... Et rien de meilleur qu'une petite noix de coco pleine d'eau bien fraiche, qui ensuite fait office de dessert quand on l'ouvre complètement et que l'on en savoure la chaire... Précaution indispensable avant toutes ces activités ludiques : s'enduire le corps de crème solaire, indice 60 s'il vous plait, j'ai horreur des coups de soleil. De plus, sur l'eau, avec la réverbération, ça tape fort... Ne l'oublions pas, le soleil n'est pas notre ami, et ici, dès 2 H de l'après-midi il chauffe tellement le sable blanc des plages paradisiaques qu'il est impossible de marcher pieds nus sans se brûler la plante des pieds...

Il faut en vouloir pour surfer, on ne dirait pas comme ça...

Heureusement il y a plein d'autres réconforts après le surf, comme les délicieuses huitres de "la Pantera" dont je vous conterai l'histoire prochainement...

Le jour ou il fallait y etre, pour une fois...

... j'y étais ! La photo se passe de commentaire, il ne vous manque plus la chaleur, la musique : tambours et conchas (des dizaines de coquillages attachés aux chevilles des danseuses et danseurs) qui rythme le tout, et vous y etes...
Alors fermez les yeux et revez 30 secondes...
Pour moi c'était il y a deux mois déjà, à San Miguel de Allende, une perle perdu dans la sierra...

O Neigaïshimas ! (Pour connaisseur only !)

Ah ben ça alors, un Club d'Aïkido à Cozumel !
Merci encore à Jean-Pierre (de Scuba Gamma), et donc Merci à Betty pour le tuyau. Evidement, tel que l'a dit un célèbre auteur britannique, "Je résiste à tout sauf à la tentation".
Me voilà donc en short et en t-shirt sur le tatami. De toute façon, en dehors de Jean-Pierre, le prof, personne ne revet la tenue adéquate : l'un des élève, arrivé 10 minutes après le début du cours (j'étais à l'heure, faute d'etre correctement vetu...) est en short / t-shirt comme moi, le deuxième et dernier élève (arrivé 30 minutes aprèson camarade), lui arbore une tenue de karatéka toute noire, du plus bel effet. Mais peut importe, l'important est de participer dans la joie et la bonne humeur...
Echauffement à la FFAB, on travaille les énergies. Jean-Pierre a suivi Tamura Sensei pendant 20 ans, il habitait à coté de son dojo...
Suivent 2 heures de tanto, si, si, on l'a fait. Avec des trucs jamais vus (pourtant j'essaie d'etre attentif lors des révisions de passage de grade...), des trucs à la FFAB, des entrées directes en Irimi et des attaques toutes nouvelles pour moi. Je suis certain que meme Rachid il a pas ça dans son grimoire secret... Et tout ça avec des élèves bien durs, bien rigides... (Quelle surprise pour eux de me voir partir en chute enlevée !!! Pas l'habitude de voir ça à Cozumel...)
Heureusement que Jean-Pierre m'a montré 4 ou 5 trucs que je ressortirais, à l'occasion, dès que Stéphane aura le dos tourné !!!
En tout cas, bravo à Jean-Pierre qui a monté son club à l'autre bout du monde, et merci de m'avoir si gentillement accueilli. Malgré les différences dans la pratique, l'esprit reste le meme, et l'accueil prouve une réelle générosité, une sincérité qui devrait toujours se trouver au coeur de notre pratique.

Emeute à Cozumel...


Et oui, une grande blonde au Pays des Mayas, c'est loin de passer inaperçu...
Première soirée à Cozumel, nous décidons, Emma et moi (qui voyageons ensemble depuis quelques jours), de faire un tour de la ville, de sortir prendre un verre. 
Et, comme toutes nos fringues de routards ont une odeur plus que douteuse et un aspect encore moins attirant, et bien, Emma met sa jolie robe toute blanche, et moi ma jolie chemise toute propre, bref, nos seuls vêtements mettables en ville...
Nous découvrons, dans une petite rue légèrement en dehors du centre, du genre de celles ou les "gringos" ne s'aventurent que rarement ("Is it safe here ?"), un petit bar bien sympa, couleur locale, musique locale.

Mais au premier coup d’œil, que des locaux, pas de "locales" : aucune femme visible dans cet endroit pourtant bien avenant... 
"Euh, Emma es-tu certaine de vouloir entrer ici ?
Elle n'a rien remarqué, si ce n'est la bière à 10 Pesos et la musique typique...
Nous rentrons donc... Tout juste si la musique ne s’arrête pas... Les respirations de plus d'un mâle en présence, elles, se bloquent immédiatement : Six pieds de Canadienne (Et oui, la Canadienne, ça se mesure en pieds, car malgré l'adoption du système métrique depuis des décennies, les tailles résistent et s'expriment en pieds. En gros, 1m83 chez nous...), six pied donc de blonde aux yeux bleus, ça fait son effet dans notre petit bar local.

Heureusement il est encore tôt, les manifestations d’intérêt se limitent à des regards bien appuyés. (Le nombre de torticoli a subitement grimpé en ville ce soir là...)
Emma se rend compte, enfin, qu'elle est la seule représentante de la population féminine dans ce lieu de détente... 
Ce qui ne dure pas car plusieurs groupes mixtes se joignent à la joyeuse ambiance de l'endroit. A la table qui jouxte la notre, 3 locaux, au physique bien maya : petite taille (ah, oui, on dit les Mayas, surtout ceux du Yucatan, petits. Au marché de Merida, j'ai eu, pour la 1ère fois de ma vie l'impression d’être un géant : je dépassais tout le monde, sans exception, d'une bonne tête au moins !!! Incroyable...), revenons au physique de nos 3 Mayas : teint mat et yeux et cheveux foncés, poils épars sur le menton, surement des Yucatecos, montrent un ostensible intéret pour cette Marilyn Monroe plus vraie que nature, et tellement plus réelle que les images aperçues sur des écrans de télévision ou de cinéma...
Au fur et à mesure que la soirée avance, les verres se vident et l'alcool qu'ils contenaient passe dans le sang des de plus en plus joyeux et entreprenants consommateurs, qui se gênent de moins en moins pour lorgner la grande blonde en robe blanche mettant en valeur ses formes bien féminines... 

A tel point qu'à un moment, notre voisin de table, l'un des trois Mayas, n'en pouvant plus, prend son courage à 2 mains, son verre dans la troisième, se retourne et dans le brouhaha général, faisant preuve d'un courage admiré par ses 2 compagnons de soirée, s'adresse directement à MOI !!! 
Prudent, le gars, du coup que je sois du genre jalous et protecteur... (Je fais quand même allègrement 2 têtes de plus que lui...) Et puis au Mexique, c'est comme ça, une femme avec son "Novio" (petit ami ou fiancé, c'est selon...), ça se respecte.
Nous entamons donc une conversation laborieuse en anglais, puis en espagnol (parce que malgré mon faible niveau dans la langue de Cervantes, ça passe beaucoup mieux), et dans un élan de générosité je présente Emma à mon nouvel ami (parce qu'on est ami, c'est un fait...), en précisant qu'elle est une amie de voyage et non "mi nobia", ce qui change tout, évidemment !
Lui qui n'attendait que ça pour lui adresser la parole.
A partir de là, tout s'accélère : Les 2 autres compères se joignent à nous, les bières affluent sur notre table, au fur et à mesure que l'information du célibat d'Emma se diffuse (ça a pris environ 3 minutes !), chacun souhaitant offrir sa bouteille à la Marilyn canadienne, un petit mot doux, griffonné sur une serviette de table, sera même remis (accompagné d'une bière !) à Emma par le serveur de la part d'un consommateur transis d'amour... Rapidement tous largement imbibés, l'ambiance devient de plus en plus cordiale, et, comme le montre les photos, nos Yucatecos (enfin seulement le + téméraire, parce que les 2 autres sont trop saouls pour tenter quoique que ce soit...) n'hésitent plus à monter à l’assaut de la grande blonde, de lui coller des bisous à la bière sur les joues...

 "Il faut absolument que je vous présente mon fils (et accessoirement ma femme !)" braille notre ami, "Demain, promis, vous venez déjeuner à la maison !". Et qu'il insiste, qu'il nous fait promettre de venir, qu'il nous le redemande 3 ou 4 fois...
J'imagine la tête de la brave mère de famille en voyant revenir son mari fin saoul, ayant dépensé au moins la moitié de son salaire (parce que le serveur, pas fou, n'a pas oublié de facturer les tournées...) et lui annonçant que demain il fallait préparer un repas digne de ce nom pour 2 invités spéciaux : une Marilyn Monroe et son compagnon de passage sur l'ile !!! Le pauvre, il a du dérouiller ferme...
(Est-ce utile de préciser qu'à part Emma et moi, le lendemain au RV, il n'y avait personne... )
Quelle soirée, et quelle soirée... Emma n'a plus jamais remis sa robe blanche...

lundi 7 mai 2007

Du surf, du Surf, du Surf...

Et oui, c'est pour ça que je suis venu à Puerto Escondido, pour SURFER !!!! 
La Mer, des vagues, cette sensation inégalable au moment du take-off de se jeter dans la pente, de se lever rapidement pour entamer une glissade d'enfer sur la vague qui pousse avec toute la force et la puissance de l'océan, cette griserie de la vitesse poussé par de un mur d'eau mobile, cette jouissance indicible des évolutions de haut en bas sur cette pente à la fois liquide et solide, et tout ça en quelques secondes seulement... Le surf de Ron, sur la photo, un "Fish" de 6 pieds et quelques, tellement rapide que les trois 1ers take-offs il est parti tout seul dans la vague me laissant barbotant dans l'eau en me demandant ce qui avait bien pu se passer... Mais ensuite, quelle rapidité, quelle facilité d'évolution sur la vague, une maniabilité incroyable... (Petite pensée pour mes amis surfeurs, Carole, Benoit et tous les autres, il faut essayer un fish, ça déménage...).

Bref, du plaisir a l'état pur, sur des sports chauds, chauds, chauds...
Et oui, Puerto Escondido s'enorgueillit de posséder parmi les 3 meilleures vagues du monde, et il est vrai qu'a Zicatela, ca jette grave : Très long beachbreak plusieurs kilomètres, les houles du Pacifique viennent se fracasser avec violence sur les bancs de sables, offrant des vagues qui, même quand leur taille parait raisonnable, possèdent une force et une puissance décourageant plus d'un surfeur (dont moi, parce qu'après 2 tentatives dont une au cours de laquelle la lèvre de la vague s'est abattu sur mon dos, pile la ou il faut pas..., je me suis limité aux autres spots du coin : La Punta et Playa Carizalillo : l'adorable crique qu'un surfeur contemple du sommet de la colline, avant d'aller se livrer aux délices du surf.), et responsable de la perte de nombreuses planches, littéralement brisées en 2 par la puissance des flots.
De plus Zicatela, en bon beach break demande une connaissance fine du site ainsi qu'une lecture de vagues irréprochable, parce qu'aux mauvais endroits ça ferme sur un bonne partie de la longueur, rendant la glisse impossible...
Les 2 autres spots, La Punta et Carizalillo représentent des exemples parfaits de "Point Break".
Non, Keanu Reeves n'y apprend pas a surfer entre deux enquêtes pour le FBI, mais les vagues brisent en rencontrant l'obstacle forme par la pointe de rochers (la Punta...) ou le croisant de la crique.
Cela produit donc des vagues déroulants toujours du même côté, des gauches en l'occurrence... 
Beaucoup plus facile à prendre que celle de Zicatela, en théorie, dont ne sait jamais ou elle vont casser. En théorie, parce que la pointe se compose essentiellement de rochers, et la vague casse précisément sur ces rochers.
Vous voyez ce que je veux dire ? Et oui, pour avoir une chance de prendre la vague, parce qu'on est pas toujours tout seul à l'eau..., il faut se placer juste en face des rochers.
Avec des milliers d'hectolitres d'eau qui viennent s'y fracasser bruyamment...
Même pas peur, euh, si, en fait je me suis découvert des trésors de prudence, enfin presque, parce que si les locaux y arrivent, j'peux bien y arriver aussi, non mais...
Eux, ils partent carrément SUR les rochers...).

Et puis, on le voit sur la photo, j'ai une planche de révolutionnaire, le poing levé, avec ça je fonce...
Plus d'une fois, en surfant après un take-off réussi, je me suis aperçu qu'entre la planche et les rochers disséminés sous l'eau il n'y avait que quelques centimètres d'eau, bien transparente, histoire de bien laisser voir ces beaux rochers bien acérés...

Chaud, chaud, chaud le surf a Mexico !

mardi 1 mai 2007

Le Mexique colonial : une Merveille !

Et oui, je n'en ai pas parlé beaucoup, mais le Mexique regorge littérallement de trésors architecturaux. De Puebla à Queretaro, en pasant par Mexico-City, Merida, San Miguel de Allende, Guanajuato, une multitude de bâtiments à patio, d'églises et de couvents parsèment les itinéraires.
Que ce soit un petit hôtel mignon, un bâtiment officiel, un musée ou une école, l'architecture témoigne sans cesse du passé colonial du pays, pour notre plus grand plaisir, donnant un charme si particulier à ces villes mexicaines...
Cette simple vue d'une église n'est qu'une illustration, à votre place je sauterais dans un avion pour découvrir ce pays fabuleux... Moi, j'y retournerai, c'est sûr !

lundi 30 avril 2007

Des dangers à surmonter à l'autre bout du monde...

Ah, je l'avoue, cet article est destiné à mon père. Oui, Papa (que, bien que nous ne soyons pas toujours d'accord, j'aime tant, cela va sans dire, mais cela va aussi très bien en le disant), tu avais raison : en voyage, dans ses contrées lointaines il faut faire attention, très attention. Et oui, c'est dangereux parfois tout ça... D'abord il y a les moyens de transport, parfois aléatoires... C'est pas comme chez nous, où la SNCF nous donne de l'argent (enfin presque !) pour les retards (supérieurs à une heure et du fait de la SNCF). Ici, on ne sait pas quand on part : sur la photo John J. prend son mal en patience et s'allume une cigarette en observant le chauffeur du bus et son assistant bricoler la boite de vitesse (?), le système de freinage hydraulique (?), ou la direction du bus ??? Il y a 1 H, nos 2 bricoleurs nous avaient garanti en avoir pour 15 minutes au plus...

Bref, non seulement nous partirons à l'heure, mais nous arriverons en retard, il ne faut pas pousser quand même !, mais sains et saufs.

Cette foi indestructible des acteurs du transport s'accompagne aussi d'éléments concrets, présents dans quasi tous les véhicules, destinés à protéger le conducteur et ses passagers. Le crucifix, celui sur la photo est de taille appréciable, est la valeur sure en ce domaine. Et s'il gêne un peu la visibilité du chauffeur, cela n'est rien à côté de la protection qu'il apporte.

Ah oui, parce qu'il faut savoir qu'au Mexique le permis de conduire s'achète plus qu'il ne se mérite. C'est tellement plus simple et ça fait gagner du temps à tout le monde : au candidat, qui en 1/2 journée sont munis du permis et se voient ainsi dispensé des fastidieux apprentissages du code de la route et des règles associées (de là à voir un rapport avec les embouteillages constants à Mexico City, c'est aller un peu vite en besogne...), que de toute façon personne ne connait puisque tout le monde a acheté son permis ! Aux autorités qui collectent directement les redevances sans se soucier de mettre en place un système d´éducation routière coûteux et inutile... Aux agents de la force publique, et Dieu sait s'ils pullulent ici : Police de l'Etat, Police de la route, Police municipale, Police fédérale (avec on plaisante moins qu'avec les autres...) qui peuvent ainsi verbaliser allègrement et à la tête du client (qui penserait à ça chez nous, franchement ?) et avec des tarifs à leur goût puisque personne n'ayant étudié le code de la route, seuls les conducteurs avertis sont au fait des pratiques courantes... En ce qui concerne le payement le liquide est pratiquement la seule forme acceptée, surtout qu'après leurs heures de travail officiel certains agents "prètent" leur uniforme à leur cousin, frère ou neveu pour que ceux-ci arrondissent leur fin de mois !!! Autre danger : dans ce pays on trouve des armes partout, la preuve, vous avez vu la taille de ce canon ? Et puis dans l'état dans lequel il est, si le coup partait tout seul, je ne serais qu'à moitié surpris... (D'ailleurs l'observateur attentif remarquera l'angle de la prise vue : je me suis placé de côté, au cas où...) Danger signalé, mais danger quand même : l'escalade de monuments historiques... C'est pas tous les jours qu'on me fera escalader un temple Maya construit par on ne sait pas très bien qui (l'architecte ne signait pas ses oeuvres à l'époque...), on ne sait pas très bien quand... Et vous avez-vu comme c'est haut ? Bon, d'accord, là je fais le fier en montant, mais c'est en descendant où c'est vraiment comique : je vous assure que ça plaisante nettement mois dans les rangs... D'ailleurs l'Office du Tourisme local le mentionne clairement : "Nous vous recommandons de monter avec Précaution". Parmi les autres dangers, riques et menaces qui m'entourent constamment, je ne mentionne pas les chutes intempestives de noix de coco (c'est dur une noix de coco, et lourd quand c'est plein d'eau de coco, un vrai régal, en boisson, pas en rencontre verticale avec le cuir chevelu...), les coups de soleil, les brûlures de méduses et autres picqures d'insectes divers et variés qui peuplent ces contrés... Bref, tout ça pour rassurer mon Père : bien que je sois en vacances, je suis VIGILANT 24H / 24 !!!

Ethnologie ou voyeurisme ?

Les costumes bariolés des indiens du Chiapas permettent au connaisseur de déterminer à coup sûr le village de provenance des indigènes... Quel festival de couleurs, de motifs et de rafinements vestimentaires, qui nous manque cruellement... Sur les photos ont voit des demoiselles de San Lorenzo Zincantan et une jeune fille avec son Frère, cousin, ou neveu, que sais-je, de Chamula.
Le CHIAPAS, vous savez le coin perdu d'où le Sous-Commandant MARCOS et les hommes de l'EZLN sont partis pour leur marche pour le respect des droits des Indiens? Et bien le Chiapas est peuplé en grande partie de descendants des Mayas. Les Tzotzils, Nahuatls, et les nombreux autres), vivaient encore il y a quelques années comme il y a 500 ans, isolés et oubliés du reste du pays. Ils forment environ 60 % de la population de cet état dont les richesses ( hydro-électricité notament) leur sont étrangères: L'arrivée de réfugiés du Guatémala marginalisa encore plus cette population aux traditions vivaces, à la religion si particulière. (J'y reviens , c'est assez pitoresque.)
La scolarisation gagne dun terrain, les jeunes parlent de + en + espagnol, mais les bases de l'économie restent l'agriculture et l'artisanat. A 17 ans, une charmante jeune femme qui m'a confectionné un bracelet à mon nom (Cristobalito) portait déjà son enfant dans le dos ! Ça laisse rêveur, non...
Le tourisme consistue aussi une source de revenue appréciable : San Cristobal de Las Casas est envahis de Gringos, d'Européens, et autres Australiens en vacances, et aussi d'Indiens venus des villages avoisinants pour écouler leur marchandises : les uns courants après les autres qui, lassés, tentent de les éviter. (On est loin des Souks marocains avant l'Aïd El Kebir, je vous rassure, les Indiens font preuve d'une certaine réserve en général.)
Le tourisme ethonologique attire les foules, qui se déversent par bus entier dans les villages voisins de San Juan Chamula (St Jean de la Mule Morte en un mix d'espagnol, parce que les mules n'existaient pas avant l'arrivée des Conquistadors !, et de la langue locale, le tzotzil) et San Lorenzo Zincantan (St Laurent des Chauves-Souris), envahissants les marchés, les places publiques et les églises, déjà bien fréquentés en cette période de Semaine Sainte.
Les Indiens se livrent en effet à une forme de religion assez originale, mettant en oeuvre un synchrétisme religieux créatifs : Puisque les Conquistadors ont détruit les temples mayas, leurs ancêtres, et utilisé les pierres pour construirent les églises, alors les églises sont devenues les nouveaux lieux de culte. Logique, non ? Ni banc, ni confessionnal, mais des aiguilles de pins par terre et des fumées d'encens et autres produits, des chants et des prières, des bavardages aussi, et des tonnes de touristes qui se retiennent pour ne pas prendre de photos, c'est très mal vu, voire dangereux dans les églises.
Les rituels de Hommes (ou Femmes)-Médecine se déroulent toujours de la même façon, durant entre 1/2 H et 1H, avec des palmodies en langue locale, des oeufs que l'ont passent autour des participants, des branches qu'on brûle, poulet vivant, au moins au début de la cérémonie, ensuite on lui rompt le cou, une boisson alcoolisée locale, avantageusement remplacée par du Coca Cola ou du Pepsi, ou tout autre boisson gazeuse, l'idée étant de faire rôter pour chasser les mauvais esprits du corps des participants. Participants nombreux ou juste 2, le demandeur et l'Homme-médecine, peut importe, à la fin de la cérémonie, le voeu s'exhauce : retour à la santé (j'en aurais bien besoin avec mon dos qui me joue des tours et me prive de surf en ce moment...), retour du travail, de l'être aimé, etc...
Et tout ça sous les yeux de hordes de touristes, tolérés, acceptés, voire désirés (?) parce qu'acheteurs potentiels de produits artisanaux confectionnés dans les villages, et de ce fait contributeurs du revenu des populations locales.
Si Paris vaut bien une messe, comme le disait notre bon vieux Henri IV, la survie et le confort matériel valent certainement bien l'inconfort visuel et auditif de groupes de vacanciers curieux de cultures exotiques... Curiosité ethnologique ou voyeurisme, à vous de décider...
Pour ma part, je suis sorti assez rapidement de l'église, en voyant un prêtre (tiens, on m'avais dit que le dernier avait été chassé il y a quelques siècles déjà ?...) procéder à ce qui ressemblait à un bâptême. Que dirais-je si une horde de Japonais se mettaient à tourner autour de nous au cours de la cérémonie de baptême d'un neveux ou d'un cousin ? Donc j'ai préféré visiter le marcher, où les costumes sont aussi chatoyants , sans la fumée et l'encens de l'église...

vendredi 27 avril 2007

Quelle soiree mes Ayeux...

Les Mexicains c'est pas des tristes... On prévoit de se coucher tôt et on tombe sur Rafi, Fito et Carlos, et voila la nuit démarre sur des chapeux de roues... Avec ces trois-là, impossible d'avoir tes 8 heures de sommeil, ou même tes 5 heures de sommeil, ou même de penser dormir tout simplement. Avec ma manie de dire bonjour à tout le monde, j'vous jure. Là, j'ai tiré le gros lot : 3 jours de fiesta (je comprends maintenant la valeur de ce mot espagnol. On est vraiment des amateurs, avec nos "Fêtes", si, si, je vous assure !) ininterrompue... D'ailleurs en regardant la 1ère photo, ami lecteur, tu remarqueras certains éléments assez révélateurs : la bouteill de Bacardi, il fait jour, l'heure sur la montre...
Et oui, ils ont commencé à picolé à 4H de l'aprem... Je vous dis, pas des tristes les Mexicains.
Et c'est trois là sont champions du monde, dans plusieurs catégories, je vous assure.
Bref, La Semana Santa (Autour de Pâques, pays catholioque oblige) est l'occasion d'une ou 2 semaines de congés pour tous les Mexicains : hôtels pleins à carquer, vols surbookés, Bus pris d'assault ... Mieux vaut éviter de voyager ou de changer d'Hôtel à ce moment-là.
Le còté positif est la rencontre de vrai Mexicain, ce qui change de la faune internationale des hôtels de backpackers...
Voilà, tout ça c'était à San Cristobal de Las Casas, il y a bien longtemps déjà...

mercredi 25 avril 2007

Nuits tropicales...

Moiteur tropicale, chaleur constante qui augmente au moindre mouvement, bruits insolites de la forêt environnantes, léger bruissement du vent dans les feuilles de plamiers...
Une âme Livingstone s'éveille au plus profond de mon être, et bien calé au fond de mon hamac (C'est vrai Carole, dormir dans un hamac, c'est autre chose...), le léger balencement me berçant tranquillement, je laisse mon esprit rêveur s´évader entre la cimes des palmier et les nuages floconneux, avant de rejoindre volupteusement, serein et heureux, les bras de Morphée pour une nuit peuplée d'autant de rêves merveilleux qu'il y a de créatures dans cette forêt tropicale...

samedi 21 avril 2007

Concours de sourires, à qui le plus beau ?

Et oui, bizarrement certains gestes entrainent une réponse réflexe chez l'autre : un bon bailleur en fait bailler 7 autres, dit-on par exemple. Et un sourire aussi ! Incroyable le pouvoir de ce rictus du bas du visage, de cette contraction musculaire faciale sur notre prochain. d'ailleurs je pense même, avec mon amour inconsidéré du risque et des causes perdues, tenter l'expérience dans notre bon viex Métro parisien... (Gonflé le gars, y devrait peut-être arrêté la Téquilla !) A suivre, je me mumirai certainement d'un accessoire indispensable pour ne pas passer pour un fou dans les couloirs de la RATP : un nez de clown (Merci à Christophe Mongellaz pour cette idée géniale qui change vraiment les voyages en métro...). En attendant je vous livre ici quelques exemplaires de ma collection de sourires mexicains (enfin récoltés principalement au Mexique, parce que tous ne proviennent pas de locaux...), avec une question : A qui le plus beau sourire ??? (Votez en utilisant les commentaires !) Léon Trotsky, dont j'ai visité la dernière demeure à Coyoacan, aujourd'hui cartier de Mexico, avec une pensée émue pour Stéphane (Promi Stéphane, je te prépare un reportage circonstancié, rien que pour toi, sur cette visite mémorable...). La jolie écolière de Puebla, qui déprimait sur son banc (mauvaise note, chagrin d'amour adolescent ou rage de dent ?) avant que mon objectif (ou mon accent français ?) ne la déride ?
Erik, l'étudiant en médecine de l'interminable trajet Puebla-Campeche, qui a réussi l'exploit de parler plus que mois pendant 8H d'affilé (pas encore homologué au Guiness...).
La jolie vacancière de Monterrey, rencontrée avec toutes ses copines au milieu d'une piste de danses de San Cristobal de Las Casas ?
La pétillante Sandy de NY City, grande fan des églises en tout genre, qui se régala à San Cristobal de Las Casas de voir un clocher presque à chaque coin de rue ?
La jolie Patricia, dont le petit ami plongeur se demandait ce que je fabriquais avec sa copine pendant que lui tentait, mort d'inquiétude et de jalousie (on le comprend!), de remonter son matériel de plongée du fond du Cénote, à côté de Merida, en hurlant des insultes à mon égard et des promesses pour sa belle (du genre : "Je te promets, la prochaine fois je t'emmène avec moi à l'eau...") ? (Son sourire me fait penser à celui de Sophie G., pour ceux qui ont la chance de la connaître.)
Andrea, la jolie Guatemaltèque étudiante en Médecine ? Flores, la ville des fleurs, à côté de Tikal porte décidément bien son nom... Je retournerai bien au Guatémala rien que pour y tomber malade ma foi...
Votez, votez (et votez aussi comme il faut, ce dimanche, c'est important...), et je vous donnerai d'autres sourires fabuleux pour organiser la finale du plus beau sourire Mexico 2007 !!!
¡Hasta Luego Amigos!

jeudi 19 avril 2007

Ça y est, enfin, je suis Certifié PADI...

Et oui, depuis des années, aprèes de nombreux essais en piscine (Merci Philippe pour ta patience !), et en Mer (Merci Pierre-Yves et Luc !) après avoir raté une super plongée à Playa del Coco au Costa-Rica avec Jef (épave par 20m de fond, tortues et requin... Pendant que moi, je faisais du Palmes-Masques-Tuba à la surface!), enfin je prends le temps et je m'y mets.
Bon il faut dire que les conditions plutôt favorables m'ont poussé au crime :Température de l'eau à plus de20 degrés, température exterieure donnant vraiment envie de se mettre a l'eau, Moniteur super sympa, Girardo (En plus fréquentable : un surfeur !!!), et pour couronner le tout un super deal pour le cours (Merci Betty de m'avoir mis en contact avec tes amis de COZUMEL!!). Je ne pouvais pas différer plus longtemps.
Et franchement, cette sensation d'apesanteur, ce silence des fonds marin, cette richesse de la faune et de la flore (c'est que démarrer à Cozumel, c'est pas mal du tout...), tout fait de la plongée un monde à part. Victor, le Dive Master qu'on aperçoit sur une photo (au fait Benoît, comment on met une légende sur une photo ?), Victor donc descend comme un parachutiste en chute libre : les bras croisés sur le thorax, les palmes en l'air, le visage reflétant une sérénité et une félicité indicible... Ensuite, tel un poisson, il se déplace tout doucement, avare de ses coups de plames, se laissant dériver dans le courant (ramassant au passage une jolie lampe de plongée oubliée par un plongeur négligeant... Il veille au grain le Victor !), et observant tranquillement les beautés du monde marin.
J'ai goûté ces sensations merveilleuses d'apesanteur, de Swim-through (pour ma 1ère plongée de PADI, gonflé le moniteur! Et en fait j'avais pas trop envie de palmer dans de petit trou dont je ne voyais pas la fin... C'est vrai, quoi, ce serait trop bête de rester bloqué là-dedans pour un première fois... Mais comme Emma, ma compagne d'aprentissage, parce que y a plein de trucs à apprendre en plongée, pas juste à faire des bulles dans l'eau (avec la bouche, au cas où...), faut pas croire, elle n'a pas hésité 1/4 de seconde, je ne pouvais pas me dégonfler... Je l'ai trouvé un peu long ce tunnel sous-marin dont la perspective m'était bouché par mes prédécesseurs à bouteille... Mais, bon, je l'ai fait...), sensation de flotter dans le courant en observant une tortue dormant au creux d'un rocher...
Si, c'est vrai, on m'y reprendra, c'est sûr...
Mais, bon, je vous rassure, c'est bien tout ça, mais ça ne vaut pas une bonne session de surf !
Rien de tel pour l'adrénaline...
D'ailleurs, j'en ai une deux de bien chaudes de sessions à vous raconter, mais avant ça, il y aura San Cristobal de Las Casas (pourquoi m'y suis-je senti si bien ?), alors restez connectés !
PS : Mais qui c'est Benoît ? En plus d'être mon conseiller technique pour ce blog, Benoît est un super pote surfeur, et un grand voyageur. Allez découvrir son blog à lui, dépaysement garanti vers l'Amérique du Sud, qu'il parcourt en stop depuis quelques mois déjà :
PPS : Message personnel pour mes parents : avec des amis comme ça vous comprenez pourquoi j'ai des envies tenaces de partir avec mon sac à dos. Et encore, je vous ai pas présenté Carole... Elle se promène en quelque part entre la Thaïlande et le Cambodge en ce moment...

Enfin du Surf... (Pour lecteur averti, termes techniques...)

Ça y est je me mets à l'eau... Sarah ne m'avait pas menti : on surfe à COZUMEL... Et oui, la côte est de l'île se trouve face à la Mer des Caraïbes, le swell rentre. Mais comme le fetch est faible, ça n'est jamais très propre : des vagues pas rangées (ne me faites pas dire que les Mexicains sont bordéliques, ils n'ont rien à voir là dedans !), une houle désordonnée qui impose une très bonne lecture de vagues. Mais, bon, ma dernière mise à l'eau c'était en novembre dernier, avec une combinaison de 5mm, et une température ambiante de 10 degrés... Je ne vais pas me plaindre tout de même. Sur la photo, Olivier, le frère de Sarah, la copine de Betty(Amie lectrice féminine, je t'avais promis du beau surfeur, et bien voici !). Tout fait un parait un peu compliqué à suivre, c'est simplement pour dire que l'accueil à Cozumel restera dans les annales. Deux journées de surf ou plutôt 2 après midi (après la plongée, PADI oblige !) pour savourer une eau chaude, des petites vagues (moins d'1 m), et un spot désert, le surf n'est très développé sur l'île... Bref, un bon début, à suivre, parce qu'aujourd'hui je suis à Puerto Escondido, et là, c'est une autre histoire, que je vous raconterai bientôt, restez connectés !

mercredi 18 avril 2007

TIKAL, ça déménage...

Tikal, site mythique... Perdu au fin fond de la forêt tropicale du Guatémala, découvert par hasard par les chercheurs de gomme, et connu de millions et de millions de spectateurs (un épisode "La Guerre des Etoiles" a été tourné dans le coin, utilisant les vestiges pré-colombiens Geores Lucas transforme des temples mayas en forteresses de sciences fiction...), Tikal est aujourd'hui l'attraction touristique majeure de ce bout de jungle perdu au fin fond de l'Amérique Centrale.
Pour y arriver, rien de simple, tout est compliqué. J'ai choisi de passer par Bélize City, vous verrez que le départ de Tikal vaut le détour également.
Tikal rime avec matinal (aïe, aïe, aïe !). En effet, ce haut lieu de l'éco-tourisme se visite le matin, afin de percevoir de nuit tous les bruits de la jungle environnante, et de découvrir le réveil de milliers d'animeaux sur ce site archéologique.
Et bien croyez-le ou non, mais ils ont réussi à me faire lever à 3H du mat (si, si c'est vrai... Personne je crois, même pour le travail, n'avait réussi un tel exploit!), pour aller de Florès (Ah, Florès, charmante petite ville isolée sur sa presqu'île et baignée par le lac Peten, un vrai régal ce lac d'eau tiède...) jusqu'au site archéologique. Le départ prévu à 3H du mat a lieu à
3H40, merci les organisateurs. Heureusement à cette heure-là, au milieu de la nuit, j'ai le cerveau trop embrumé pour raller. (Au passage merci au baroudeur Américain qui m'a prêté son réveil matin... Tu vois Stéphane, y sont pas tous à jeter les Ricains...).
Arrivée de nuit sur le site, certains gardiens ont des fusil pompes (il parait que dans la jungle il n'y a pas que des animeaux gentils...), cela ne nous empêche aucunement de nous engager sur le petit chemin aménagé dans la forêt tropicale. Au grand dam des singes hurleurs, qui manifestent bruyament leur mécontentement face à l'intrusion d'une horde de touristes munis de lampes frontales ou de poche (sauf moi, j'ai fait mon sac un peu trop vite... Et puis on voit très bien la nuit dans la jungle, la preuve c'est moi qui ouvrait le chemin. Même pas peur!) Et la franchement on n'a pas envie de se trouver face à face avec un hurleur, parce que vu l'intensité sonore du cri, ça doit faire au moins 100 KG cet animal-là... Nous voilà au sommet d'un édifice, l'un des plus haut, entourés de nuage de brume, de nombreux autres groupes touristiques (business, business...) et des bruits de la jungle qui se réveille. Bien que cela manque un peu d'authenticité (vu le nombre de personnes haut-perchées au sommet de l'édifice) c'est pas tous les jours qu'on voit et qu'on entend la jungle se réveiller : singes hurleurs, animaux en tout genre, pic-vert, perroquet, et des dizaines d'autres volatilles (dont on m'a donné les noms en anglais !) nous font l'honneur de déployer leur parures du matin, en passant et repassant devant nous (enfin surtout pour les oiseaux, parce que les autres animeaux, plus pudiquent restent à l'abri des feuillages tropicaux...).
La suite de la visite se poursuit à la fois sur le thème de l'éco-tourisme et de l'archéologie, notre guide hurlant comme un forcené pendant 40 bonnes minutes sous un arbre, le secouant même, pour réveiller un groupe de singes hurleurs qui avait réussit à se rendormir... C'est au moment ou nous nous éloignons que les mamifères nous gratifient d'une bordée d'injures bien salées, qui aurait fait frissonner le Capitaine Haddock de bonheur. (Pas si gros que ça finalement, le singe hurleur, un autre animal à grande gueule, c'est tout !)
5 temples plus tard, quelques moments de vertiges passés (surtout pour redescendre, c'est haut c'est trucs-là), des centaines de marches avalées, des rencontres de touristes de Norvège, de Suisse, des E-U, et d'ailleurs, des dizaines de photos dans la mémoire de mon Olympus de poche, c'est encore une fois subjugué par le spectacle que j'ai eu la chance de contempler que je remonte dans le minibus, en route vers d'autres aventures...

En passant par Belize pour rejoindre le Guatemala

Récit d'une partie de la nuit en bus, entre la frontière du Mexique et Belize City, capitale de l'état du même nom, où, le guide du Routard le précise avec raison (Au fait, merci Christa pour le livre...), qu'il n'y a vraiment pas grand chose à faire (dans la ville elle-même, parce les îles avoisinantes regorgent de splendeurs dit-on...).
Incertitude déjà sur le départ... En effet, le chauffeur et son assistant, 2 blacks bien costauds (je le note parce qu'au Mexique on voit très peu de blacks), s'affairent autour d'un capot relevé. On ne peut pas les rater, le capot se trouve à côté du siège du chauffeur. Boite de vitesse, réglage du ralentie, en tout cas ça les occupe, mais cela ne les inquiète en rien, le départ aura lieu à l'heure. John J. Hopkins, l'Américain paumé qui ne lâche jamais ni sa carte de l'Amérique Centrale ni sa bière (à 4 h de l'aprem...) - et oui, parce qu'il ne se souvient jamais où il doit aller, alors une carte c'est bien pratique, non ? - John J. et moi donc manifestons un optimisme beaucoup plus nuancé... Et bien, nous avions tort, départ dans les temps (enfin presque), et le bus se remplit petit à petit, au gré d'arrêt dont la logique nous échappe complètement (à force s'habitue...), d'une foule bigarrée, non pas black-blanc-beurre comme chez nous, mais black, latino et métis. Travailleurs frontaliers regagnant leur foyers, voyageurs (on est 2 gringos dans le bus, c'est tout), réfugiés de pays d'Amérique Centrale, il y a de tout. Notamment un homme d'une quarantaine d'annés, au visage buriné par le soleil, aux yeux d'un vert clair assez surprenant dans ses contrées exotiques. Il me fait penser à certains Turcs croisés du côté de Bodrum en 2001... Cet homme est chez lui, il passe la frontière à coup de grande claque dans le dos pour les douaniers, qui ne semblent pas s'en ofusquer... Je n'ose lui demander d'où il vient, qui il est, où il va... Le mystère restera entier.
Au passage de la frontière le douanier mexicain me soulage de 100 Pesos (50 francs, 7Euros 50), me garantissant qu'à mon retour en terre mexicaine on en me demandera rien. C'est bizarre mais plus il le dit, moins je le crois... Le voyage continue, le bus se rempissant de plus en plus, certains passagers voyageant debout, un groupe de 3 jeunes parlant haut et fort en ce créole anglophone, dont je saisis quelques brides, particulièrement un mot qui revient très très fréquement : "Fucking..."
Arrivée prévue vers 20H30 à destination (départ vers 17H30), soit 3 H pour parcourir plus de 390 KM, d'après le panneau que je viens d'apercevoir (pourvu qu'il compte en KM et pas en Miles ici... Après tout, ils parlent bien anglais, on ne sait jamais !). Avec toujours autant d'arrêts au milieu de rien du tout : certains montent, d'autres descendent, mais où vont-ils ? Et comment fait notre assistant chauffeurs pour s'adresser à ceux qui viennent de monter, en reconnaissant ceux qui se sont déjà acquittés de leur dû ? (Et oui, il fait nuit, les ampoules du plafonnier ne diffusent qu'une faible lueur, quand elles acceptent de fonctionner, et ils sont presque tous noirs là-dedans !!! Chapeau, un vrai pro ce type !)
Au cours d'un bref arrêt le chauffeur me confirme l'heure d'arrivée. Décidément les lois de l'arithmétique tropicale et le calcul des vitesses suivent des logiques pour nous bien ésotériques.
L'animation des 3 jeunes créoles lassent un peu tout le monde : bien bruyants, ils reprennent en coeur et à tue-tête chaque chanson diffusée par les hauts-parleurs de notre véhicule, un "school bus" américain reconverti en transport d'adultes. Enfin ils sortent du bus et la fin du voyage bénéficie d'un niveau sonore plus serein (malgré les hauts-parleurs-hurleurs qui, eux, ne décolèrent pas, encore furieux contre les 3 jeunes qui voulaient leur voler la vedette! Ou alors est-ce pour éviter un endormissement malheureux à notre chauffeur ?).
Arrivée à Belize city avec une bonne heure de retard (ou deux je ne sais plus, trop occupé à savourer ce voyage au bout de la nuit tropicale, la lune presque pleine, l'horizon enflammé par un coucher de soleil aussi rose que les plumes des flamands pour regarder ma montre) . Comme quoi, finalement, les lois de l'arythmétique font preuve d'une certaine universalité, malgré l'optimisme local...
Le lendemain départ pour Florès, après avoir échappé aux griffes d'un rasta-man me promettant une réduction sur le ticket de bus si je lui payait un petit-déj... Il a quand même gardé mon billet de 200 pesos au moins 40 minutes dans sa poches avant que je ne réussisse à le lui reprendre... Tikal m'attend, je serai au RV...

mardi 10 avril 2007

"Comme un oiseau sans aile"...

Comment fait-on quand on adore les voyages, les découvertes, les nouveautés dans des pays étrangers et qu'on n'a pas le sens de l'orientation ? Et oui, ça serait trop facile sinon... Et bien je suis comme un oiseau sans aile, un voyageur sans sens de l'orientation!
¿ Mais il est où, bon sang, cet hôtel économique indiqué par le Lonely Planet ??? ¿ Il se cache où le bougre ? Pourtant ça devrait être là...
¿ Et cette rue, là, avec le marchand de glace hilare à force de me voir passer chargé comme un mulet avec mes mon enorme sac à dos alors qu'il fait 40 degrés à l'ombre (je me demande d'ailleurs comment ils font pour obtenir ce résultat parce qu'à cette heure-là et à cette latitude-là, y en a pas d'ombre...) , cette rue donc, elle ferait pas un peu exprès de tourner en rond ?
Bref, j'ai donc développé une aptitude, non pas à m'orienter rapidement, il ne faut pas rêver, on ne se refait pas comme ça, d'un coup de baguette magique..., mais à trouver rapidement l'office du tourisme de chaque ville, village où m'amène les bus, les mini-bus et autres moyens de transport disponibles. Et je dois dire que les Mexicains font bien les choses : partout on me donne un plan de la ville, des adresses d'hôtels (en commençant par les plus chers, évidemment. Mais en m'entendant pleurer 45 minutes parce que je suis pas un Gringo, mais un pauvre européen, et que tous mes sous y sont partis dans le billet d'avion, et que y faut que je survive ici pendant 2 mois... Ah, l'argument qui tue c'est le coût de la vie chez nous : loyer, sorties, et tout et tout. Mais ça je l'utilise pas trop parce que ça leur fout le moral en l'air... Bref, c'est plutôt mon argumentaire pour marchander tout ça. Mais j'arrive quand même à avoir les adresses des hôtels abordables...) et me voilà repartie dans un nouvel univers urbain (bon, y a des coins dont on fait rapidement le tour, c'est vrai...), à la recherche du lit qui m'accueillera ce soir... ( Et de la douche, parce qu'avec un bon gros sac sur le dos, on n'a qu'une envie : de l'eau bien froide pour éliminer transpiration, sudation et autres sécrétions corporelles abondantes sous les tropiques. Et oui, c'est ça aussi les voyages...)
Et bien les Mexicains y z'ont tout prévus pour les pauvres touristes incapables de s'orienter : ils sont allé jusqu'à débaptiser leur rue pour leur donner des Numéros !!! Et oui, c'est fou, non ? La 1ère fois que j'ai vu ça, je me suis dit : "Dans cette ville, ils sont géniaux, vraiment". C'était à Puebla. Puis à Campèche, pareil ! Et Cozumel, Itou ! Génial, non ?
¿ Mais au fait, les numéros pairs, ils vont du nord au Sud ou l'inverse ? ¿Et les avenues, elles font d'Ouest en Est ou le contraire ? ¿ Et maintenant que je suis Calle (= rue en espagnol, pour le lecteur non averti) Calle 5, comment je fais pour aller Avenida 12 ou Calle 8 ?
Et M---, je suis encore perdu...

Merci Benoît, maintenant tout le monde a accès...

Aux commentaires... J'ai modifié les paramètres. (Enfin j'espère !) Heureusement que tu veilles au grain... Ça veut dire qu'en cliquant sur "commentaires", Ami(e) [je mets (e) parce que j'espère qu'au moins ma mère, ma soeur et ma nièce liront ces quelques lignes...] lecteur et Lectrice, tu peux m'encourager, me répondre, me demander des précisions. Pour les lettres d'insultes, les injures, les menaces et les personnes à qui je devrais de l'argent, merci de vous prendre votre mal en patience... Au fait Benoît, comment ça se passe pour toi ? Déjà au Pérou ?

Délires en ombres chinoises...

Voilà, tout simplement, ça fait du bien de temps en temps... Et comme le dis mon ami Francis : "Y a pas de mal à se faire du bien, parce que le mal bien fait, ne fait jamais bien mal..." Un fort espagnol datant de la grande époque de la Flota del Oro, dans les environs de Campeche (ville prise, pillée et sacagée maintes fois par les pirates, corsaires et autres flibustiers), une lumière à faire pâlir d'envie tout impressioniste, un ciel commençant à s'assombrir pour faire place à la nuit tropicale, et voilà une chorégraphie en ombre chinoise qui a ravit mon esprit pendant un bon et long moment, le temps d'essayer tous les mouvements, toutes les positions, de courir pour visualiser l'image, de tester les attitudes, de courir pour déclencher le minuteur, de reprendre la pose... Un vrai sport tout ça!

Mais pourquoi donc les gardiens du fort-musée faisaient une drôle de têtes en me croisant quand je suis sorti du musée ???

(Gardiens qui à mon arrivée se régalaient d'un tonitruant concert de Nirvana joué par leur chaine hifi. J'ai fait mon entrée au moment ou Kurt Cobain attaquait "Smells Like Teen Spirit", ambiance surréaliste au Musée ! Le seul gardien visible somnolait, dormait ou travaillait à l'observation d'une partie du monument (?); impossible à dire : il était plié en deux sur l'ancien puit, complètement inanimé... Ses confrères parurent assez surpris qu'un visiteur ose perturber la tranquilité (relative vu le niveau sonore du moment...) de cet après-midi, à seulement une heure et demi de la fermeture de ce haut lieu de la culture... on n'a pas idée, je vous jure... Quelque chose me dit que si leur ancêtres espagnols mettaient autant d'ardeur à défendre leur belle et riche cité, le choix des flibustiers quant à la cible de leurs exactions me parait tout naturel...

mercredi 4 avril 2007

J'ai rencontré Bruce WILLIS, Incroyable...

Et oui, au détour d'une école de plongées on tombe sur une star, une vraie star. Cozumel est une île super touristique, mais d'habitude on rencontre plutôt l'Américain moyen, très moyen...
Et en plus assez sympathique avec

ça, puisqu'il s'applique pour les autographes...

Sympa, non, le Bruce ?

(Bon, j'aurais aimé rencontrer Demi Moore aussi, mais il ne faut pas être trop exigeant quand même...)

Comment ça c'est passé ? Tout simplement, c'était il y a presque 15 jours, je revenais de ma session de plongée, et Bruce était là, tranquillement en train de demander des informations à Sarah (Sur la photo également...). Bon, je ne pouvais pas rater une telle occasion, et lui c'est volontier prêté au jeu...

Bon, allez, j'y retourne, c'est pas le tout, j'ai pas que ça à faire, moi...